Questions fréquemment posées concernant l’utilisation du Label Bois Suisse
Réponses aux principales questions concernant le Label Bois Suisse
Vous souhaitez devenir membre? Vous trouverez ici le formulaire d’inscription. Une fois le formulaire dûment rempli renvoyé par la poste ou par courrier électronique, nous vous contacterons pour convenir des étapes ultérieures. Si vous ne disposez pas d’un certificat FSC ou PEFC, un premier audit sera réalisé. Après la procédure d’admission, vous recevrez le certificat ainsi que les données d’accès au générateur de logo et un kit de bienvenue. Pour toutes questions, n’hésitez pas à contacter Sébastien Droz, Coordinateur romand du Label Bois Suisse.
La cotisation annuelle pour les entreprises membres dépend du chiffre d'affaires de l'entreprise. Pour les petites et moyennes entreprises (jusqu'à 5 millions de CHF de chiffre d'affaires), elle se situe entre CHF 350 et CHF 550 par an, pour les plus grandes à partir de CHF 700. La cotisation d'entrée pour l'année de démarrage comprend un audit de démarrage sur place avec un support de processus et est un peu plus élevée. Vous trouverez un aperçu des frais dans les directives d'application du règlement.
Oui. Toutes les entreprises auprès desquelles vous achetez du bois ou des produits en bois doivent également bénéficier du Label Bois Suisse pour que vous puissiez également l’utiliser. L’objectif de ce label est de renforcer l’ensemble de la filière bois. Seule une chaîne de valeur fermée permet d’y parvenir.
Les labels écologiques attestent que le bois provient d’une exploitation forestière contrôlée et durable. Cependant, ils n’indiquent pas l’origine de la matière première. De plus, les standards varient d’un pays à l’autre. En vertu de la loi, le bois suisse respecte les standards les plus élevés: il est produit en respectant l’environnement et n’est pas transporté sur de longues distances. Une plus-value indéniable au niveau écologique!
Vous renforcez l’économie forestière suisse affaiblie par le franc fort, car la production de bois ne peut pas être délocalisée à l’étranger. Votre choix en faveur du bois suisse soutient la compétitivité de l’économie forestière et de l’industrie du bois et garantit des emplois.
Au logo rond rouge à croix blanche. Le Label Bois Suisse garantit l’origine suisse du bois.
Le Label Bois Suisse est une marque protégée et déposée. Il est accessible à toutes les entreprises de la filière du bois suisse, de la forêt à la menuiserie en passant par la scierie et la charpenterie. Un contrôle des flux de matériaux ainsi qu’une documentation exhaustive des quantités de bois sont exigés pour l'obtention du label. L’entreprise doit ensuite s’inscrire auprès du bureau du Label et reçoit un numéro de certification.
Le label est basé principalement sur la responsabilité individuelle du fournisseur qui partage les mêmes objectifs. Lignum vérifie l’utilisation du label en procédant à des contrôles par échantillonnages. Depuis l’automne 2016, des contrôles indépendants permettent en outre de maintenir la crédibilité et la transparence du label.
Nous vous l’accordons, vu de l’extérieur, le Bois Suisse n’a pas meilleur aspect que du bois étranger, mais il a des valeurs intérieures incomparables. En effet, ce produit n’est pas transporté sur de longues distances, ce qui permet des économies d’énergie. Lorsque vous utilisez du Bois Suisse, vous êtes intégré dans un circuit économique régional par l’intermédiaire de professionnels qui ont transformé cette matière première avec soin. Enfin: vous savez d’où vient ce bois, de la forêt suisse. Grâce à l’utilisation du bois, cette forêt reste seine et robuste.
Au contraire! La récolte du bois fait partie de l’entretien des forêts. Les propriétaires de bois ne peuvent pas utiliser plus de bois qu’il n’en pousse. Ils prennent soin de la forêt, pour qu’elle reste saine à travers les générations et procure à notre société des espaces de détente, une protection contre les dangers naturels et une eau potable de qualité. En achetant et en utilisant du bois suisse, vous agissez en faveur d’une forêt saine et durable.
Absolument. Le Bois Suisse sur les forêts est l’une des plus strictes au monde et protège cet espace naturel de manière exemplaire. A titre d’exemple, les coupes de bois doivent préalablement recevoir l’approbation du canton. Les coupes-rases, les exploitations abusives et le défrichage ne sont pas autorisés.
Les dégâts sont évités autant que faire se peut. Les machines sont utilisées dans un but précis, sur des chemins et des voies prévus à cet effet. Elles allègent la tâche rude et parfois dangereuse des professionnels.
Toutes les trois secondes, la forêt suisse produit l’équivalent d’un mètre cube de bois. A long terme, il ne faut pas abattre plus d’arbres qu’il n’en repousse; pourtant, nous ne tirons pas pleinement partie du potentiel aujourd’hui disponible. Les réserves de bois augmentent, entraînant le vieillissement de nombreuses forêts. Chaque année, seulement deux tiers des bois exploitables sont utilisés. Le bois est l’une des matières les plus naturelles qui soit en Suisse et nous en avons suffisamment, y compris pour les générations futures.
Absolument pas: près de la moitié des animaux et des plantes répertoriés en Suisse vivent dans la forêt. Son exploitation apporte de la lumière et une dynamique, et aide à renforcer la biodiversité. Dans les réserves intégrales, il est strictement défendu d’exploiter du bois. C’est là que vivent des espèces préférant les forêts sombres avec de très vieux arbres et du bois mort. Dans les réserves forestières spéciales, des interventions ont lieu en fonction des objectifs de protection, par exemple pour certaines espèces rares d’orchidées nécessitant de la lumière.
La forêt offre des espaces de détente, protège des dangers naturels, fournit le bois, une eau de qualité et bien d’autres avantages. Pour que la forêt remplisse toutes ces fonctions, elle doit faire l’objet d’interventions ciblées. Une forêt non exploitée vieillirait et deviendrait moins durable. Sa protection serait menacée et y pénétrer deviendrait alors difficile et dangereux.
Chaque forêt a un propriétaire qui doit évaluer les charges et revenus générés par son exploitation. Le moment, le nombre et le type d’arbres à abattre, tous ces critères sont décidés en accord avec le garde-forestier compétent. Ce dernier s’assure que la surface et la quantité abattue restent dans le cadre légal.
Les branches, feuilles et aiguilles restent sur place après la coupe. Elles contiennent des éléments nutritifs qui se décomposent et créent de l’humus. Pour beaucoup d’animaux, un tas de branches constitue un refuge, une source de nourriture ou du matériel pour la confection des nids.
Plus de la moitié des forêts suisses sont certifiées FSC ou PEFC. Nombre d’entre elles portent même les deux labels, car ces standards sont similaires. Près des deux tiers du bois exploité en Suisse proviennent de forêts certifiées. En principe, tout bois provenant de Suisse est considéré comme durable, car il est produit selon une législation sur les forêts à la fois rigoureuse et mondialement reconnue. C’est pourquoi le Label Bois Suisse s’applique à l’intégralité de la surface forestière suisse.